Quel mode de régulation et de gestion durable des ressources forestières pour la biodiversité ? Une analyse à partir de la coordination locale.

Quel mode de régulation et de gestion durable des ressources forestières pour la biodiversité ? Une analyse à partir de la coordination locale

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Coordinateurs : Valérie Angeon et Armelle Caron, ENGREF Clermont-Ferrand (UMR METAFORT POP’TER).

Partenaires :
CEMAGREF Clermont-Ferrand (UMR METAFORT ACGER),
ENGREF Nancy,
DIREN Auvergne.

Mots clés :
Biodiversité forestière, ressources naturelles, pratiques de gestion, apprentissage, lien social, institutions, situation de gestion, capital social, proximité, droits de propriété.

Voir colloque final  Voir séminaire intermédiaire 2007  Voir séminaire lancement 2006

Ce projet de recherche porte sur les conditions et les moyens qui rendent possible la prise en charge collective d’objectifs relatifs à la conservation de la biodiversité. Il vise à fournir des clés de lecture sur la façon d’inciter les acteurs à adopter des pratiques de gestion forestière favorisant l’intégration de cet enjeu. Il s’agit de mieux apprécier la connaissance par les acteurs de la biodiversité (contenu et enjeux) et sa prise en considération dans les actes de gestion.
Plus largement, notre problématique de recherche porte sur la gestion durable des ressources forestières. Cet objectif de durabilité implique que de nouvelles règles d’usage soient élaborées localement et que les intérêts des divers usagers de la forêt soient conciliés. Une gestion durable des ressources forestières passe donc par l’élaboration d’accords et de compromis dont, tant les objectifs que les moyens d’y parvenir, doivent être co-définis par les acteurs parties prenantes. Ces réflexions invitent à considérer que le territoire forestier et les acteurs qui interviennent volontairement ou de fait dans sa gestion forment système (« système socio-écologique » – SES – ).
Nous avons ainsi cherché à repérer les modalités d’organisation collective des différents acteurs parties prenantes (notamment les propriétaires forestiers privés). Il ressort principalement de notre étude que les actions collectives repérées ne sont pas spécifiquement centrées sur la préservation de la biodiversité. Nous mettons en lumière la manière dont les dynamiques de relations sociales peuvent être activées pour favoriser des pratiques de gestion durable des ressources naturelles. Nous montrons toutefois que les liens de proximité forte entre acteurs peuvent générer des externalités négatives et nuire à la pérennité d’un SES. Enfin, nous avons analysé, à partir d’études de terrain circonstanciées, les logiques d’apprentissage des propriétaires forestiers en matière de conservation de la biodiversité. Il apparaît que le degré d’apprentissage des acteurs est d’autant plus important qu’il s’inscrit dans un contexte d’action collective.

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